PréambulesEn un mot _
la compagnie Eau ID a invente un espace de recherches et de d'échanges. Un espace d'inventions et de rêves, un espace social, un espace commun. Elle propose des créations poétiques et physiques, toujours aux charnières du verbe et du corps. Elle écrit des formes et des rencontres résolument inclassable toujours engagées. Toujours lyriques et politiques. Depuis quand _ qui _ quoi En 2012, poussée par ses élans d'écriture et de mise en scène, Fanny Travaglino -auteure danseuse chorégraphe et metteuse en scène- crée la compagnie EAU ID a. Avec Aube Dubecq, elles écrivent le coup des notes, une longue poésie dansée. De 2012 à 2015, épaulée par Karine Laleu -comédienne et chanteuse-, elle mettent en scène Noyade interdite (ou l'avenir, le présent et le passé sont dans les œufs), triptyque de Théâtre dansé pour cuisine verticale Ce sont les premiers pas d'un univers singulier nourrit de nos quotidiens. En 2015, elle rencontre Pauline Ziadé -comédienne et metteuse en scène- et créent ensemble, « Je t'aime, un aparté qui a du corps », miroitement de désirs. En 2016, à la suite de cette création, alchimie et élans, elles décident de codiriger la compagnie. Jusqu'en 2023, leurs création sont riches et la ligne artistique s'affine. En une liste non exhaustive, elles imaginent, « Ce qu’il reste », histoires migratoires, « Traverses », travail sur les mémoires et les exils ainsi que « S’orienter » et « En Langue », avec des classes de 3ème, « L’ombre de chacun », un jeune public mêlant danse théâtre et musique, « Futur antérieur », une danse de mémoire, « 5 femmes pour une prière », danses, chansons et poésies, « Des cyclopes et des dieux » un rêve avec une classe de primaire « Je parle comme une rivière », jeune public qui interroge nos langues, « Cabaret de femmes pour un Noce », un opéra Plage pour 14 interprètes. Toutes ces années la compagnie mène aussi assidument des actions culturelles, poétiques et festives, notamment avec son projet « Transhumance » qui lie amateurs et professionnels pour une grande création annuelle. Toutes ces aventures sont enrichies par Claire Dubuisson – chanteuse et musicienne- et Mairi Pardalaki – danses et chorégraphe - qui participent à la plupart des projets et deviennent rapidement artistes associées à la compagnie. La compagnie devient de plus en plus un champs collectif et mouvant et en 2024, Fanny Travaglino et Pauline Ziadé décident d'aller chacune leur chemin. Pauline Ziadé embarque avec d'autres pour de nouvelles aventures. Fanny Travaglino reprends la direction et les rênes embarquées de la compagnie. Les échos perdurent, le voyage continu. En plusieurs mots _ Pour l’écriture de ses spectacles, la compagnie EAU ID a compose à partir de pièces contemporaines ou classiques ou elle écrit ses pièces au gré du temps, de ses actions et des rencontres. Ce sont les liens tissés d’inspirations multiples qui permettent d’élaborer son œuvre. Les créations reposent donc sur l’échange et la co.élaboration. La compagnie EAU ID A met en « forme contemporaine » les enjeux de nos éternels présents : nos amour, nos exil, nos frontières, nos privés, nos espaces, nos rêves, nos publics, nos corps ... La poésie au sens de la danse, du mot et de l’espace - dans la mise en scène tant que dans l’écriture - occupe une place centrale. En effet, elle permet de prendre singulièrement la parole, de faire réfléchir les sens et les gestes à une époque où l’acte poétique est presque un combat. La compagnie a à cœur de remettre du commun, du mouvement, du déplacement à une époque où l’isolement ronge et où les écarts sociétaux se creusent. Elle se donne pour mission de redonner du désir, du jeu et du ludique à l’apprentissage, aux questionnements, au choeur. Ses actions culturelles sont toujours étroitement intriquées à sa recherche artistique. Les deux se font écho et n’existent pas l’une sans l’autre. Elle propose des créations où se mêlent amateurs et professionnels, gens de passage et salariés fidèles. On doute et on comprend sans cesse, on s’alimente, on pense. C’est ensemble et au fur et à mesure des projets que s’imaginent de nouveaux langages, de nouveaux possibles, une résistance. Elle s’attache à estomper le 4ème mur pour que les portes de la culture s’ouvrent. De plus en plus elle propose des spectacles et des performances in-situ, adaptables et participatives afin de faciliter l’accès à ses créations et de pouvoir rencontrer, se nourrir de nouveaux publics, de nouveaux chemins, de nouveaux rêves. On dansera alors sur les places ou sur les plages, on lira des poèmes dans des parcs, on chantera dans des entreprises, on écrira dans des collèges, on distribuera des lettres dans les champs... En questionnement permanent, elle élargie ses outils de création et de diffusion (franchir les possibles). Tous les objets « en coulisse » sont autant de tremplins pour échanger et créer. On fera alors des recueils de textes et d’images, on enregistrera des capsules sonores, on filmera et on montera nos idéaux, on mettra en exposition nos recherches, on créera des ponts, des passerelles, on ralliera les publics ... |