Je vois l'arbre, prêt à craquer dans le cadre presque exacte de la fenêtre Je sais qu'il n'est pas né ici Je remarque de dos, les contours d'une statue Je souligne qu'elle flotte, du moins il me semble J'ignore son nom Je pense qu'elle regarde la table, les deux chaises esseulées Je suis sûre qu'elle n'est pas arrêtée Je me demande depuis combien de jours ses coudes pointent le ciel Je parie qu'elle n'oublie rien Je refuse que son sol soit au dessus de l'arbre Je vois l'olivier, tendre vers la femme, l'orient |
A un an près il regarde tourner
Un tableau accroché pierre tombale La main creuse le jour donjon tourné Os précieux craque cavité tombale L'estomac une viscère et un rein Esquive la loi crache mur tombale Secret aux ongles vifs sitôt les reins Se rappellent une prière un point fixe Toutes ces heures dedans cran des reins Attention suspendre voix lèvres fixes La ligne est ténue j'ignore son nom Une statue de femme marbre fixe Avant départ lui demander son nom Il lui reste un bracelet jaune perle Aussi la foi brûlante de son nom Il se souvient le geste était-il perle Du désir joindre les mains un baiser Un tiroir avaler toutes les perles Coincé entre les mailles le baiser |