COMPAGNIE EAU. ID.A
  • Accueil
  • À propos
    • Préambules
    • Revue de presse
    • Contact
  • Nous
    • Fanny Travaglino
    • Pauline Ziadé
  • Créations
    • Formes courtes >
      • Avec Brassens
      • Et pied talon rouge
    • Cinq femmes pour une prière
    • Futur Antérieur
    • S'approcher
    • Les pas des sons et une fleur
    • Traverse(s)
    • L'ombre de chacun >
      • L'ombre en mouvement
    • Je t'aime
    • Pourquoi. Parce que. >
      • Pourquoi les grenouilles. Parce que l'ellipse.
      • Pourquoi Objection!
    • Noyade interdite
    • Projets en cours >
      • Ce qu'il reste >
        • VIDEOS
  • Interventions
    • Transhumance >
      • Transhumance # 7
      • Transhumance#6 >
        • Vidéos Transhumance
      • Transhumance #5
      • Transhumance #4
    • La France et l’Érythrée
    • Projets en collège
    • Colonies de vacances
    • Tournées culturelles
  • Actus
  • Parole(s)
    • Poésie >
      • Poésie confinée >
        • Poésie confinée 1
        • Poésie confinée 2
        • Poésie confinée 3
      • Deux
      • Si un jour
      • Marbre
      • Proche de
      • Semaines
      • Jour 1
      • Si je tombe tu.
      • Je t'aime en poésie
      • Lettre à l'automne
      • Langues
      • Rentrer
      • Nouvelle page
      • Ligne
      • Spirale d'os et d'eau
      • lent
      • Infini
      • Un visage
      • Bonne année
      • Fissure
    • En mouvement
    • Chansons
    • Citations
  • Soutenir

Cliquer ici pour modifier.

POÉSIE CONFINÉE 1

​​​F. Travaglino
​Avril 2020
​

Et les lustres par milliers, par dizaine de milliers, danseront au plafond.
Valse infini.
Ils allaient mêler leurs destins
                                                           ces gestes aimés.

​
Ding dong ploc de tes os

Morsure de cataracte

Ben dis-donc bas du dos


Quand la glaise s'envole, elle court derrière elle, uppercut, comme si elle voulait réellement l'attrape
Photo

​​Aucun jour
Ailleurs la rive répand son cours une perle
La fin est-elle entre nos doigts ?

Comme si le venin
Lui aussi immobile
Avalait le chemin

Routes barrées nos biles
Crissent grignotent et plient
S'apprendre nus nubiles

Les pirouettes sont vertes sombres, luisantes, elles ressemblent à des amours
​


Bat le cri à nos pouls

Nos sangs clac immobiles

Tic tac gémit l'écrou

Le jade s'en va voici que brûle
Une langue dans le marbre
Nous sommes seuls dans mon cil
Belle clarté Chère ramure
Photo

Je vois l'arbre, prêt à craquer dans le cadre presque exacte de la fenêtre
Je sais qu'il n'est pas né ici
Je remarque de dos, les contours d'une statue
Je souligne qu'elle flotte, du moins il me semble
J'ignore son nom
Je pense qu'elle regarde la table, les deux chaises esseulées
Je suis sûre qu'elle n'est pas arrêtée
Je me demande depuis combien de jours ses coudes pointent le ciel
Je parie qu'elle n'oublie rien
Je refuse que son sol soit au dessus de l'arbre
Je vois l'olivier, tendre vers la femme, l'orient


​
Hein, hein, bah oui tu vois clac fer
Mais si tu foie un saut là vlam
Paf airain plouf dans tes dents mer
Si erre fou va pas sinon pam 
L'horizon blanc

Gravit son diamant 
Dans son 

Inclinaison
Sait qu'au bord la chair voit son désir ​
Photo
​Je ne sais pas si tu es bien dans ce placard ? Et la musique s'arrête. Et le geste s'arrête. Et le monde s'arrête.
Suis-je descendu du lit ? Où sont les lustres  Es-tu dans le placard ? Aie-je dansé une valse ? Lentement je m'assoie.
Je ferme les yeux. Est-ce que ça tourne ? Qui me berce ? Aie-je fermé les yeux. Je fixe un point entre mes cils.
Le lac s'étend. Calme. Je regarde l'homme. Je regarde la barque. Ma paume voudrait effleurer l'eau.
Une ligne rouge, mémoire d'un bout de verre. Tu saignes ?  Je crois que je transpire.
​Le pli des draps. L'odeur du sel. La nuit semble continuer. 
Du plafond haut

Dans la main

Un bal 

Pour toujours 
Virevolter
​Et nu, tif flou et nu
​A l'angle droit tourne tes os. La courbe si proche de la bille. Une image en l'air, brune aux joues roses. Suaves nervures vers la nuque.
​

​A un an près il regarde tourner
Un tableau accroché pierre tombale
La main creuse le jour donjon tourné
Os précieux craque cavité tombale
L'estomac une viscère et un rein
Esquive la loi crache mur tombale
Secret aux ongles vifs sitôt les reins
Se rappellent une prière un point fixe
Toutes ces heures dedans cran des reins
Attention suspendre voix lèvres fixes
La ligne est ténue j'ignore son nom
Une statue de femme marbre fixe
Avant départ lui demander son nom
Il lui reste un bracelet jaune perle
Aussi la foi brûlante de son nom
Il se souvient le geste était-il perle
Du désir joindre les mains un baiser
​Un tiroir avaler toutes les perles
Coincé entre les mailles le baiser

Photo

Découper un mur aux ciseaux
​
​File comme elle rit appel la cloche Heures en bouche un bateau le baiser Mausolée le plafond son d'airain cloche
Et des milliers de lustres danseront Teinture des hanche sursaut de cloche Matin nus d'orient et corps danseront
Aime du balcon voyage terrasse Fenêtre diamant cris là danseront Les miettes laissées bordent la terrasse
Je sais que je ne suis pas née ici Escalier vertige sang sur terrasse Deux chaises esseulées et nos verres ici
As-tu frappé à la porte ma gorge Temps immobile ma salive ici Etend le lac croise pointe la gorge
Quand tu glisses le long tu penses à quoi Encore le mouvements et ma gorge Arrête de rester t'es fou ou quoi
Masque de plâtre bras genoux au ciel Nous voilà cire il n'y a pas de quoi Laisser là le vase branche du ciel
Couper les minutes étales et puis Cercler les chairs auréoles du ciel Valsons la place du pied talon puis
Une aiguille une robe le cortège Délies le sceau cercle miel sacré puis Souffle du sol à l'arrêt du cortège
Allumettes hanche orteil un café Comme passent les jambes du cortège Bois donc déjà la chute un café
Suite de jours photos vois le tronc l'arbre Une tasse plie voile le café Sel silence pupille orée de l'arbre
Mémoire blanche d'amour embrassé Pulse le pas il pivote vers l'arbre

​Une Aurore a poussé au bord de la nacelle. La cinéraire, les cendres et un espoir sacré
​

Poésie confinée 

Les autres poèmes
Accueil
  • Accueil
  • À propos
    • Préambules
    • Revue de presse
    • Contact
  • Nous
    • Fanny Travaglino
    • Pauline Ziadé
  • Créations
    • Formes courtes >
      • Avec Brassens
      • Et pied talon rouge
    • Cinq femmes pour une prière
    • Futur Antérieur
    • S'approcher
    • Les pas des sons et une fleur
    • Traverse(s)
    • L'ombre de chacun >
      • L'ombre en mouvement
    • Je t'aime
    • Pourquoi. Parce que. >
      • Pourquoi les grenouilles. Parce que l'ellipse.
      • Pourquoi Objection!
    • Noyade interdite
    • Projets en cours >
      • Ce qu'il reste >
        • VIDEOS
  • Interventions
    • Transhumance >
      • Transhumance # 7
      • Transhumance#6 >
        • Vidéos Transhumance
      • Transhumance #5
      • Transhumance #4
    • La France et l’Érythrée
    • Projets en collège
    • Colonies de vacances
    • Tournées culturelles
  • Actus
  • Parole(s)
    • Poésie >
      • Poésie confinée >
        • Poésie confinée 1
        • Poésie confinée 2
        • Poésie confinée 3
      • Deux
      • Si un jour
      • Marbre
      • Proche de
      • Semaines
      • Jour 1
      • Si je tombe tu.
      • Je t'aime en poésie
      • Lettre à l'automne
      • Langues
      • Rentrer
      • Nouvelle page
      • Ligne
      • Spirale d'os et d'eau
      • lent
      • Infini
      • Un visage
      • Bonne année
      • Fissure
    • En mouvement
    • Chansons
    • Citations
  • Soutenir