Auteure, metteure en scène, comédienne et danseuse, Fanny Travaglino se forme au théâtre avec des parents comédiens puis aux arts du cirque (ENACR) et à la danse contemporaine en Espagne. Née dans le spectacle vivant, social et politique son geste artistique est depuis toujours un acte militant, un espace où se rencontrer, échanger et créer une pensée commune - Rêver Ensemble _ Elle débute comme comédienne, circassienne et danseuse dans les créations de la compagnie de théâtre La Girandole. En parallèle, elle crée un festival de formes courtes autour du mouvement : « A pas de corps » et organise des événements /performances dans lesquels se croisent et se répondent différents arts du spectacle vivant.
Très rapidement elle s’intéresse à la mise en scène et monte ses propres projets qu’elle dirige et/ou interprète. Pour créer, il faut inventer, de livres en livres elle se nourrit. Du spectacle « Corde » à « Chut » en passant par « Pied tracé », elle ne cesse de questionner la physiqualité pour la confronter à la littérature. Au travers de ses créations, elle commence un travail d’écriture qu’elle affine, notamment, en se jouant des mots en suivant de nombreux stages avec l’Oulipo. En 2012, elle fonde la Compagnie Eau IDA pour défendre un chemin de partage, pour animer de plus en plus d’ateliers, toujours à la recherche de nouveaux publics, de nouvelles matières et pour affiner sa vision de l’articulation théâtre-danse. « Noyade Interdite », triptyque de cuisine verticale, est le premier projet de la compagnie, qui devient compagnie associée au Théâtre de la Girandole. Grâce à la création de « Je t’aime, un aparté qui a du corps », pièce de désirs musicalisés, elle rencontre Pauline Ziadé avec qui elle s’associe pour co-diriger la compagnie. Elles enrichissent cet espace de recherche et c’est à partir de curiosités sociales et littéraires qu’elles proposent des créations poétiques et physiques indéfinissables, toujours engagées au présent. Elle continue d’aborder nos territoires, nos quotidiens, nos questions sociales tant esthétiques, imaginaires que politiques. En 2014, la compagnie Eau i d A reprend la Transhumance, action culturelle poétique et déambulatoire imaginée par le Théâtre de la Girandole, là, se rencontrent et s’associent différents acteurs, différents publics, différentes marges, différents rêves. . En 2015, elle écrit une pièce de théâtre-danse et poésies « Ce qu’il reste » née de la rencontre avec un groupe d’Erythréens lors d’une résidence de deux semaines en CAOMI (centre accueil et d’orientation pour mineurs isolés). En collaboration étroite avec Claire Dubuisson, elle se rapproche de la musique, rythmes souffles et mélodies se développent en création. Entre 2016 et 2023, elle danse et joue «Traverse(s)», lignes de l’exil pièce montée par Pauline Ziadé. Ensemble elles mettent en bouche et en corps deux créations jeunes publics, «L’ombre de chacun», «Je parle comme une rivière». Toujours en poésies, gestes, mots et sons elle invente «Futur antérieur» et «5 femmes pour une prière». En 2023, en ateliers et excursions avec Zaoum’ et sa tribu de troublés psychiatriques elle rencontre le graphisme et l’art visuel, une nouvelle note poétique. Avec Marion Arnoux et les Zoumiens, elle dessine « Quelques petites plaques de givre sur le travertin cet hiver ». En 2024, elle crée un collectif de femmes (mêlant amatrices et professionnelles) afin de monter un cabaret à partir de textes féminins, là se rencontreront, des voix de poèmes, des corps à construire, des élans cachés, des chants ensorcelés, des langues inventées, des tableaux oubliés. Ainsi voit le jour «Cabaret de femmes pour une noce». En 2025 elle écrit, joue et danse «S’approcher» spectacle modulable et interactif qui questionne le vivre ensemble. Au-delà des créations pérennes, au fil des rencontres et des possibles, autant qu’elle peut, elle performe et inpromptuse, s’adapte et s’inter.échange. Sa recherche artistique étant étroitement liée et toujours en écho à ses actions culturelles, elle mène des actions pédagogiques, en animant des ateliers, des stages, et des temps de rencontres dans des collèges, écoles, centres de loisirs, de quartiers ou de vacances... Elle est également metteure en scène, chorégraphe ou interprète pour d’autres compagnies. Cie bulles d’osier - Le chat beauté, Cie correspondance - Alice, Zaoum’ - Le givre, Théâtre de le Girandole - Rouge rouge, Cie Chantal De Mage - Chap’ron, Cie nageurs de nuit - Dans le désert l’espoir...).
Née en _________________ paillettes ______ de là haut _____ Fil ____ ___________Mots clés __________________ ________________ Saut _____ ________ Scène __________ si__ ____ cercle____________NOUS______________ __Corde___ __________ Perte ____Commune ______ Un fil ___ Biogra- phie ____Corps de texte____________________________ ______Toujours ________ Là __r____Chute __ __ _____T h éâtre____ S ______ Genoux_________ Rentrer ____________ Sonne _______Fil_______ Idée __ Spirale ____________ Des yeux une idée _______ Le fil _____ La hanche ____ensemble siffle _____ C ____________ __________du fil____________ __INVENTER ________ Tracer _______ __ Hors champs ________ _________________ Depuis _____ J _______ ____ elle _______ Cie __ _____Miroir écho ou coquelicot _________ Un moment ________________Absurde__ ______ Talon _____ A ______ du fil _______________Pubilque_____________ en direction ________ Scène _________ _________ Absurde ou nous____________ Tourner ____ O ____________________ E N SE M B L E_________________ E C R I R E __________ Il est tôt _________D que_______ Peau _______Etc ____Eau______ S___ _____________où___ . ___Objectivité_ _____ Voilà __ _______uni____________ jouer ___________________________Rêver ____________________Encore_____________________D que______________ le fil ___________ M _ ______ Elle _____ m _____________________Comme si ______________________ Suite ____S’élance _______Se dessine________________ Croiser _____ Rouge __________________ avec______ ____________________ ___Legestequi_____________
Poésie
Par ce que la poésie ça tourne, parce que le corps ça tombe