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Poésie confinée 3

Mai 2020



​On danse tu danses lui et elle dansons


​Un lac de soie                                   une flèche l'orée                                                            le geste fit crouler un grand mur brique
​

​
​Mon talon haut regarde la surface de la pluie comme si la pluie était à boire. Un lac de pluie profond d'une limite. 

Le reflet s'impose mais le pied tombe dans l'eau. 

Mon talon haut tombe dans le lac. 

Éclaboussé le poids de mon pas se replie. 

Je ralentis je me penche sur mon ma clavicule je la plie je fais le tour du pavé sans me tourner sans un cil sans mon talon haut sans le lac je continue d'un pas décidé à poser mes talons devant le doute.

Un banc et rien d'autre. 

Mon talon me porte le long du lac le long du banc et le pavé se tourne dans sa tombe. 

Il entre dans l'eau du banc où sont assis les morts adossés à nos rires adossés à nos peaux et trébuchent sur une flaque comme mon talon.

Haut car ce n'est pas sans importance la fin qui claque sans fin elle claque quand même elle claque.
​

​Le Temps de.
​De Pauline Ziadé
Photo
La route 
Elle cueille des œillets
Rouge
​Sur le balcon l'oeil se couvre les yeux
Un cri un pas un cri lame reflets sabre
Unique désir les formes les creux
Grenat rubis pourpre carmin cinabre
​
Cil                    Glissant vers le ventre en lamelle de buste          Prendre la main de                L'autre                                                       De là

Là, de l'autre, de main, la prendre buste, De lamelle en ventre, Le vers glissant le cil.
​
Une suite de sang comme pourpre comme un simple chemin 
Et le début d'un triangle brun ils se croisent 
Y avait-il une limite de ces mots qu'il ne faudrait pas dire ils se touchent 
Ils sont une autre ligne comme un bruit de perles
De l'autre côté du cadre elle se reposerait
Les mots tiendraient sur ses lèvres
Elle reviendrait
La ligne
Tout
Une perle
Deux perles
Trois 
Et là
Bas
La pluie
Peut-être
Une femme nue
​
Photo
Photo
Crédit tableau : Muriel Patarroni
​



​
De ses bras la peau elle relève ses cheveux.
Elle a son épaule une ligne et la tête clavicule et son cou.
Elle ôte sa main.
Ses hanches un fil blanc elle tire le ciel cuisse genou mollet pied.

*

Comme la partie d'un territoire placée à l'extrémité d'un territoire.
Elle se touche la joue.
Elle regarde.
Ses reins.
Une roche invisible. 

​
​La distance


Se regarde du sol

Et le

Pavé piste
​Se souvenir
Du

Temps des cerises lèvres
Rouges écarlates

Pleines dents
​
Les genêts  De ta tombe  Rendent au sang  Le poids De l'émail
Photo

​​Le vernis
Craquelle la langue et ton visage penche

La craie le trace
Un clac

Bleu pâle
Tombera, le minuit, mouvements, elles seront là souffles et peaux écrues, déambulation de rires sans langue
​
Là où le matin verticale balance le bas de son dos et de la paume tire une arme

​D'un rire trace le chemin safran
Halé
Tu attrapes la suite ici
De là
​
Ce serait comme la partie d'un territoire placée à la l'extrémité d'un territoire 
​
Poésie confinée

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