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POÉSIE CONFINÉE 2

​​F. Travaglino
​Avril 2020

​
Il n’y a pas de conclusion. Même pas de commencement. Tout est là comme toujours. Mais quelque chose s’est produit
​Cette longue ligne comme un cœur qui bat. 
Se cambrer pour y plonger.  
Comme la fuite d'un saut en miettes toucherait le bord de la table.  
L'ombre de ta paume de ma main. 
A peine salé, il suit la courbe d'une joue elle suit le vertige d'un mégot jeté par la fenêtre à la volée. 
La peau. La prière. L'armoire. Le cri. Le zeste. Le lustre. La langue. Le verre. Le sucre. Le radiateur. Le cil. Le pli. Le sable
​se posent au creux d'un vide mal fermé. 
Il fond dans ses dents. 
Avale une valse, la seule.  
La mémoire tombe comme de la crème dans mes os blanc et doux comme un trésor.  
Et je t'entends respirer.  
Sous ton pull, la nuit est aussi longue que je le veux. 
Nous rassemblons les funambules pour balancer petite perle tiède comme si on voulait réellement​l'attraper.

​​Mouvement volubile
D'artères et de sillons
Une route l'asile

​Ce mouvement du devenir fixé hors du temps mais selon la réalité du temps changeant.

​Après un faible bruit, un cerf-volant a flotté sans bouger

Se traduire
​

​Percer le nerf   Passer le vif   Courir la vitre   Tomber le nu

Ouvrir la fenêtre

Toucher le toit

Attraper le cran

Pencher la tasse
​
Pirouette l'angle
Photo

​Freiné à la renverse l'escargot pile  Fuit-elle la neige soporifique ?  Enivrée à la rive nue assez nue  Un élixir est bu vas-tu 

Entêter la nef unie ni la vue ?  Ciel élevé luge en elle  Larmes exportées taratata Et saute dromadaire exhibition d'épées
​
Efface le luxe l'été va ni personne ​
Photo

Fragment de sol jusqu'à l'interstice. De l'ardeur elle étend ses traits. Se fracasse un mur lointain. Il rit. Il a cinq ans.
​Elle lance ses talons le sol n'est plus si bas. Ils soulèvent l'empreinte du geste.
​ 

​


​Elle voit devant elle, la trace du tunnel
Elle semble courir, claque la porte, elle va
Il faudrait une chambre une cave un hôtel
Une cour un soupir son doigt tremble elle va
Photo

​
​Quelquefois, il y a un crissement de ciguë et elle poursuit en courant.
​
​Nos noms, en fusion qu'est ce que c'est ? Un laps. Mais la lisière tiède dans ta gueule il y a l'eau ici. Il y a l'éboueur, l'aube des heures et la raquette hurle bzzzzzzzzz.  Tu donnerais tes mains ? Quand la lune accroche la dent  à la nuit, à toi. L'un fixe vida et hâta l’algorithme, un cri. Qu'est-ce que c'est ? L'orage fila et se mit là.  Beurk. Chaque banc t'aide, vermillon, à tes souhaits. Wahooooooo, et le matin. Quand le lac sacré nuque nage, l'île carnaval.

​Bruine du jour ouatée. Suave louve et un loup, le triangle

Photo




​​Suivre la ligne du tapis blanc écru un talon

Aiguille penche le contour
Du pas

Arabesque blonde
Tourne et reprise de la hanche
Et café au lait

Entre deux rangées de cordes              pourpres     avancer    la      route


​Imagine si ceci un jour ceci un beau jour imagine si un jour un beau jour ceci cessait imagine.

​

Poésie confinée

Les autres poèmes 

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